Sobriété numérique oblige, il semble peu raisonnable de continuer à recevoir dans sa boîte mail autant de newsletters qu’on n’ouvrira jamais et qui, pour beaucoup, ne sont au mieux qu’un relais d’information de plus qui doublonne souvent avec les réseaux sociaux, au pire une newsletter commerciale dont on se passerait.
Pourquoi ne pas garder seulement celles qu’on attend, celles du plaisir de lire et de s’informer sereinement, sans flash ni clics vendeurs, pour rester polie. Changement d’époque.
Podmust, la sonore
Longtemps elle n’était ouverte qu’aux chanceux. Désormais accessible à toutes et tous, on la lit tous les quinze jours pour la plume de son auteur, pour ses sélections à écouter sur l’oreiller, pour sa veille sur le monde du podcast qui ne cesse de connaître virages et tournants, pour ses doutes sur les certitudes.
Le Quotidien de l’art, la pratique
C’est l’exception. Relais d’informations très efficace du journal qui permet en quelques secondes de prendre la température et le pouls du monde de l’art et de la culture, de connaître les dernières news et nominations, et de choisir si oui ou non aujourd’hui on lira le QDA.
Nageuse parisienne, la poétique
Découverte grâce à une personne qui se reconnaîtra (j’avoue ne pas me souvenir), c’est celle qu’on attend pour ses histoires d’eau, pour sa poésie, sa lenteur et sa douceur qui nous font du bien, pour son univers de contes aquatiques, du chlore au sel et vice versa.
Tip & Shaft, la navigatrice
Chaque vendredi, elle annonce l’imminence du week-end. Telle une renverse de marée, elle nous entraîne. Sans doute à regarder l’écran une dernière fois avant la pause du lendemain. On y découvre interviews au long cours, dernières nouvelles du large, jobs et bruits de ponton, comme un rappel à se demander quand on aura la chance d’aller sur l’eau.
Playbook Paris, la politique
Destinée surtout à celles et ceux qui arpentent tôt le matin et tard le soir les cabinets des ministères, les couloirs de l’Assemblée et autres palais de la République, Playbook Paris ne perd pas une miette de l’actualité politique avec un regard acéré, toujours sourcé, sur cette grande arène.
Txitxu, la vagabonde
Devenue très sporadique – son auteur doit être occupé –, elle avait pour habitude de donner chaque matin une photo, une humeur et un sentiment sur l’état de la mer et les conditions de glisse à Biarritz. Un surf report qui n’en est pas vraiment un, une douce étrangeté dans le paysage de l’info. L’auteur a promis en août dernier de revenir bientôt.
Le Plongeoir, l’optimiste réaliste
Petite dernière, elle est encore en cours d’exploration (voire de conquête ?).
